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L'intérêt pour la pédagogie s'est déclenché lors d'une première visite à la maison carcérale de Rennes.

Transmettre une partie de son expérience à des non-artistes dans des lieux hors-cadres a été interpellant sur le sens du statut d'artiste.

Plus tard, ça en devient un deuxième métier, en validant un Master "Art, spécialisation médiation culturelle de l'art".

Développement par la suite d'ateliers pluridisciplinaires avec différents publics (ados, personnes fragilisées, seniors, exclus...) dans des lieux multiples (hôpital psy, lieu public, centre culturel, maison carcérale, maison de quartier...)

Habitus (2012)

 

Projet transgénérationnel et transdisciplinaire avec un public de 16 à 70 ans.

Centre culturel de Nivelles

 

"L’art est le résultat d’un travail de production sociale, un lieu d’intérêt commun possédant ses caractéristiques propres et comme toute production, il est situé dans le temps et l’espace de la vie sociale. Comprendre la totalité de l’expérience artistique, c’est comprendre l’expérience sociale. C’est l’entendre." Bruno Pequignot

 

Partir de rien avec le public; et laisser le désir être ou pas. Donner de multiples outils pour sortir quelque chose de soi et de cette rencontre.

Un papier qui vole, une écrit qui fracasse, des verres autour d'un drap; Tout sauf quelque chose de normal.

Avec eux, ce fût une exposition.

 

Les Paracommand'art (2010)

Werner Moron

Rencontre avec le plasticien Werner Moron à Liège en 2008, un visionnaire de l'action socio-artistique à la tête notamment des Paracommand'art avec lesquels Florian Parra fait un bout de chemin.

Les Paracommand'art sont des individus qui acceptent de sauter sur une situation que personne ne voit encore ou que personne ne veut plus voir.

Les Paracommand'art se rendent utiles directement, sans avoir les mandats, sans avoir les solutions, un peu en amont des modes ou des institutions. Ils viennent avec le matériel incomplet de leurs compétences spécifiques qu’ils complètent par une bienveillance et une détermination dans l’idée de créer une œuvre d’art. C’est-à-dire une chose qui parle au plus grand nombre sans passer par la compréhension ou la tripe.

Un alliage fait d’intuitions, de formes, et de publics. Un art instituant.

Les Paracommand’art sont pour le moment une organisation, un bureau d’alterconsultance et une maison d’édition. Des expositions, des ateliers, des formations, des productions, des débats, sont organisés et des liens sont créés entre les individus, des disciplines et des institutions apparemment étrangers les uns aux autres. Les questions sont réhydratées, surtout celles trop vastes pour lesquelles il n’y a pas de réponse : la question des flux migratoires, de l’environnement, de la surpopulation ou de l’amour par exemple.

La philosophie des Paracommand’art tourne autour de trois questions principales :

 

  • Qui sommes-nous ensemble?

  • Comment met-on en place des économies alternatives?

  • Comment se protège-t-on face aux nouveaux critères de censure et d’autocensure?

 

 

 

Teen-spirit (2010)

Ce travail de réflexion a vu le jour dans le cadre d'un atelier «Teen-spirit» que je menais avec des adolescents.

Ce projet visait à soutenir les pratiques artistiques chez des jeunes adolescents, développer leurs créativités, sans se soucier d'un quelconque résultat, d'un choix esthétique, sujet de ma recherche initiale: "L'expérience du goût ou du dégoût esthétique"

Cet atelier répondait à une thématique: « Qu'est-ce qu'être adolescent en 2012?»

Ils ont choisis d'exprimer leurs réalités à travers l’art vidéo et le théâtre. 

Ce fût  l'occasion de questionner  «les concepts de médiation culturelle, public, démocratisation culturelle, et notion de territoire» . 

Cette recherche a été alimentée par des interrogations au sujet d'un possible enseignement socio-artistique, et influencé par la rencontre que chaque participant peut générer, faisant de la médiation un lieu de partage et de réflexion.

Teen-spirit fut un dispositif de pratiques artistiques dans un contexte culturel, une expérience sociale encrée dans un territoire spécifique.

Aussi, la transversalité de cette approche permet de trouver des clés de lecture sur la notion de goût. 

Elle questionne la mise en place  des politiques culturelles et leurs conséquences dans les villes, analyse la liaison entre l’art et la culture comme une expérience sociale enraciné dans une réalité géographique. 

C’est ainsi une manière de traduire comment les individus  appréhendent le monde qui les entoure.

Cette démarche a permis d'évaluer les enjeux socio-artistiques dans un territoire difficile d'accès. 

En effet, cet atelier s'est passé, à Nivelles, en Province de Bruxelles , où la culture n’est pas une priorité pour les politiques, où certaines activités culturelles sont désertées par la population, où, en tant qu’artiste, nous partons du point zéro.

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne  (2001)

Jean-luc Lagarçe

Mise en scène par Mélanie Leray

Bande-son : Florian Parra

Vidéo : Denis Guéguin

Avec Vincent Voisin, Vanessa Pothier... et les femmes de la maison carcérale de Rennes

Production : Théâtre des Lucioles / Théâtre national de Bretagne

 

Cinq femmes et un jeune homme, revenu de tout, revenu de ses guerres et de ses batailles, enfin rentré à la maison, maintenant, épuisé par la route et la vie, endormi paisiblement ou mourant, rien d'autre, revenu à son point de départ pour y mourir. Elles l'attendaient, longtemps déjà, des années, toujours la même histoire, et jamais elles ne pensaient le revoir vivant, elles désespéraient de ne jamais avoir de nouvelles de lui, aucune lettre, jamais, aucun signe qui puisse rassurer ou définitivement faire renoncer à l'attente. Aujourd'hui, est-ce qu'enfin, elles vont obtenir quelques paroles, la vie qu'elles rêvèrent, avoir la vérité ? On lutte une fois encore, la dernière, à se partager les dépouilles de l'amour, on s'arrache la tendresse exclusive.

On voudrait bien savoir.

Voir et être vu (2000)  

Botho Strauss

Mise en scène par Mélanie Leray

Vidéo : Denis Guéguin

Avec Vincent Voisin, Vanessa Pothier... et les femmes de la maison carcérale de Rennes

Production : Théâtre des Lucioles / Théâtre national de Bretagne

Comment saisir le visage d’un peuple ? Dans une Allemagne séparée par un mur autant physique que psychologique, histoires individuelles et Grande Histoire s’entremêlent. Des couples et groupes se forment et se brisent. La Chute est imminente. Elle aura lieu. Liberté dit-on. A voir.

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